De chaque film ou de chaque roman, nous ne retenons et restituons que ce qui nous a vraiment marqué ,intéressé ou ému . Partager votre lecture et le sens que vous donnez à mes images donnerait plus de perspective et de richesse et de réalité à mes propos.
20 novembre 2015
Quand j' suis dans le désert..
Depuis trop longtemps ,je'm demande à quoi ça sert..
tout ce jeu que je me suis infligé pour ne pas jouer!
13 novembre 2015
Les vagabondages simultanés des couleurs qui vont vite
J'imagine le désert de celui qui tend la main qui n'a rien..
De ceux qui pleurent tous seuls abandonnés sans espoir.
Le cri de Munch le long de la jetée enflammée
je n'ai fait qu'hurler pleurer m'isoler je ne fais que me répéter,
que chercher les mots pour le dire et l'écrire,
Si tu ne veux comprendre, ne cherches pas à te pendre ,
refuses de dépendre même de toi même...
Aujourd'hui , je peux être une autre que moi même , libre
sans fantômes ni pressions , j'ai largement balayé mon trottoir
il me faut des couleurs ,de la couleur pour rayonner des contrastes dynamiques
retrouver le "simultanisme " réjouissant de Sonia.
se revigorer, recomposer au plus vite !!!
30 octobre 2015
le destin qu'on se fait
Jouer des Tours au détour de sa vie
Conférencière, il fallait franchir la marche du temps
ou passer devant sans compter les marches avant
Un seul itinéraire possible , c'est l'escalier
un chemin qui monte vers le ciel le long d'une vis
à dévaler glisser sur les nez de marche en spirale
ou enjamber la rambarde et les gargouilles
pour rejoindre définitivement le sol en s'éclatant .
Rien d'exaltant ni de rassurant , penser autre chose
qui en valent la peine vraiment
quand lourde de peines démesuremment
la vie s'évadait de moi plus que certainement ...
Telle le ludion je rebondissais vraiment
pour de bon
12 octobre 2015
1920 en ligne droite.
Remonter le continent sans choix de transport
Nicolas savait le faire
Il est mort , le soleil qtm'q , il est mort l'été
Et on peut tracer un trait du point LR au point T
Condamnée pour héliocentrisme agravé
11 octobre 2015
JUPITER ( dark side of the moon )
Le jeudi enflammé était bleu clair hier,
L'oeillet boutonné sous une canopée sombre et frisée semblait réfléchir ;
Comment s'évader de trois dizaines d'années empoisonnées au Zircon...?
Le destin de l'univers reste vert amer
derrière :
Aucune liberté, une obscure réalité
cache l'autre face de la lune mesquine.
Rilke parlait du lieu de notre naissance
quelque part sur terre , nous y allons,
réapparaissons ,disparaissons définitivement...
Les missions ont pour ambition d'obliger
à grimper, ramper de haut en bas, de bas en haut ..
Il y a 2080 ans Horace aurait dit:
" chasse la nature à coups de fourche ,
elle ne cessera jamais de revenir "...
Atteindre un but fixé, est une mise en oeuvre
forcée ,inéluctablement perturbée :
décevante , d'échecs et de déceptions
sans rapport avec le souhait de l'idéaliste.
La force sans le respect s'éffronde vite sous sa masse velléitaire...
La sagesse et la philosophie apportent autant
de révélations que le plaisirs de la musique astrale.
La trace d'un dessein est aussi forte..
elle dirige l'art d'y croire ...et d'être.
Puisé dans mon petit carnet zodiacal du passé
INSTANT KARMA
This morning , J'entends ................
John Lennon pour moi " WOMAN "
and JEALOUS GUY...
..... IMAGINE .... pour toute la terre et ma vie ...
"WE AL SHINE ON " INSTANT KARMA pour clamer la force de notre existence!
La petite fleur sèche et rose de la tombe de mon grand père
08 octobre 2015
L'Exil
Partir Fuir s'oublier
pardonner en silence ,devenir autre, recommencer
sauter dans le Niagara là ou on n'y échappe pas ..
.
Et puis s'effacer à tout jamais désormais..avec élégance
sortir de l'enfer , émerger du chagrin ,de la peine, vivre.
Le monde est grand le monde est beau et laid ,
l'accepter comme il est , respecter l'autre.
Ne pas l'humilier, ne pas lui faire payer par un oubli
dévastateur ses propres erreurs
Le poids des " modes" n'est pas permis dans ce domaine.
.
pardonner en silence ,devenir autre, recommencer
sauter dans le Niagara là ou on n'y échappe pas ..
.
Et puis s'effacer à tout jamais désormais..avec élégance
sortir de l'enfer , émerger du chagrin ,de la peine, vivre.
Le monde est grand le monde est beau et laid ,
l'accepter comme il est , respecter l'autre.
Ne pas l'humilier, ne pas lui faire payer par un oubli
dévastateur ses propres erreurs
Le poids des " modes" n'est pas permis dans ce domaine.
.
23 septembre 2015
A Sonia la Transsibérienne.
Les mots-image sont au travers du langage
ceux qui franchissent l'infini de mes jours depuis quelques années.
Tout comme l'orage qui a zèbré violemment mon ciel
les nuages n'ont plus d'age ,
la lecture de leurs paréidolies engendre poésie , mélancolie , images et écrits.
Un siècle après toi Sonia , c'est l'éveil tout au long des chemins contrastés de l'Orphisme.
Rien a voir avec les vitraux qui s'élevaient de bas en haut
suivis des prières religieuses des orants et leur chant.
Sonia , ma mère picturale, la femme aux vives couleurs simultanées ..
Orphée t'a entrainé dans une prose lumineuse dansante.
Sur le son rythmé des wagons , de la locomotive et du train.
Avec Cendrars , ta prose sibérienne c'est ton poème ...
hélas assemblé horizontalement ( pour le lire le long des murs ); Mais suspendu verticalement en 1913.
il répondra aux écrans cinématographiques.
La valse syncopée siège toujours sur les murs du séjour...
Mary bouleversée par la dernière révolution en 68 suit le mécanisme évolutiste des heures sur le globe terrestre.
Cette gravitation de couleurs anime le fil des jours et des heures,du matin au soir les chiffres défilent
progression de lumières constamment mouvantes ..
24 août 2015
19 août 2015
Fermez le ban
Soudain l'envie de pousser la porte,
de fermer le livre ,vient en moi.
Tous ces articles , ces posts sans lecteur demeureront à tout jamais .
Chacun collecte ses souffrances,
tombe dans l'errance. Adieu...
2006 à 2015...9 ans de réflexion pour de bon!
Pouvoir mordre sa queue inutilement ?
L'être humain que je suis n'en as pas ..
Mais , sur l'anneau de Moebius
c'est ininterrompu...infini , je ne sais...
17 août 2015
Woman in gold
L'implacable et l'inexorable , ne sonnent pas la fin,
survivre réagir modulent fatalement l'avenir
et le temps du retour si lent si difficile qu'il soit
vient logiquement rendre justice .
L'or éclatant du tableau est là , éblouissant de clarté.
Klimt Gustav, je crois profondément à la perfection vivante
du message de vos compositions picturales.
Le scénario de cela dicte tout l'or du monde..
autour de la femme modèle
Ce n'est pas la boite de Pandore c'est le coffre du trésor !
Vienne le temps maintenant ou jamais...
16 août 2015
La force des choses (S.DB )
Il y a une qualité absolue qu'on ne peut atteindre ...
Quelque soit le milieu auquel on appartient ,
il faut inventer sa liberté...ouvrir les verrous pousser les portes..
Le cheminement varié de la vie apporte surprises et désarrois parfois
Ce n'est pas une grande traversée du désert, la découverte n'est pas toujours amère... elle permet de se construire.. de s'évader..
15 août 2015
Les Ombres de la rue de la vie
Elle n'était qu'une fille du port qui poussait sa goualante au coin de la rue
Ce n'était plus un pauvre petit moineau miséreux
c'était une diva du peuple , toute empreinte de sa crasse
L'ombre du malheur d'être femme (femelle) comme disent les malins.
L'impalpable condition qui arrange bien comme ça , on ne voit rien ...circulez y'a rien à voir..
au vingt et unième siècle ça continue...encore et encore..
Cette chanson :une violence insupportable implacable
Le sommet du désert de l'oubli du mépris.
Le ton de toute vérité place l'expression du talent..
Comment savent -ils , savent-elles ? la peur est magnifiée au rayon de l'admiration ...,
ce que l'on redoute enchaine , l'ombre d'un doute
relégué au chapitre du passé n'est pas recevable.
Milord , pourquoi le vivez vous , les pieds sur une chaise ...remuez vous...empêchez tout cela !
parce qu'il m'arrive de fredonner cet air
embué de brouillard malsain , je ferme les yeux.. pour ne plus imaginer ces spectres de la vie.
Ce n'était pas beau , j'en ai froid dans le dos!
mais vous pleurez , alors ,
ça, je ne l'aurais jamais cru .
13 août 2015
Lecture du sens
Les paroles de la chanson sont belles ,
pleines du sens de la vie ..
Leur appropriation développe réflexions et applications
tant de liberté pour créer du bonheur et des rêves en soi,
et pour soi est possible.
Cherches et prends ton bonheur partout
surtout ne te crois pas égoïste
Suis ton coeur qui insiste et persiste
Ce monde sera le vôtre c'est le droit au bonheur.
Cette voix est celle de ton âme même si tu ne sais pas encore ou aller ..
Viens il faut plus qu'espérer, pour recevoir il faut donner.
C'est avec le courage qu'il faudrait payer ...cependant si le bitume de chaque route
demande un long effort il peut être plus léger qu'il n'y parait...
.
11 août 2015
Les choix de la vie ..
Devenue successivement Mary d'Arbanville puis Mary..
Mme Nun..la prof , la conseillère..
je suis encore une fois sur d'autres missions , las bas loin
Bientôt dix ans de Flandres expatriées en Aunis..
de moer est devenu mon terreau.
Les champs et les étiers sont un plat pays qui devient mien..
Si L'adolescence et les études induisent la vie.
Nous nous croyions tous liés , le travail réel entrait en compte
les valeurs elles aussi changeaient...un autre temps prenait place.
Les fondements professionnels devenaient exigeants individuellement...
L'amour naïf s'exposait aux croisées de jambes dévastatrices...
Pourtant Chopin dessinait un autre paragraphe La musique devenait classique aéroportée...!!!
au Philharmonique de Varsovie , tous les drames humains entraient en scène.
Chacun déambule sur son terril sans voir le péril..
mon tour est venu... je déroulais dans le vide noir..
L'Opéra immense souffle ses airs et prend l'air.
une décennie d'envols avec la Lot..
L'atterrissage hors des images dommage !
le dessein d'être, plombe ma destinée alors j'écris..
ce qu'aujourd'hui je suis .
N'y vas pas , loin de nos villes et de nos images,
il est parti comme ses ancêtres ,trouver la terre de Copernic qui ne tourne que dans un sens...
Expériences-graph.music
Mary d'arbre en ville...le retour nocturne du temps des fleurs ...
du temps du bonheur de trouver sa place dans l'heure ...Guido Crepax dessinait Barbarella ,
Anastasia " enrobait la rue du commerce...
avec mes pinceaux, crayons feutres on donnait le ton .
Le Divan Japonais offrait le thé Art Déco
en freinant l'engouement anglais Modern'style ,
gothico-préraphaëlite qui faisait rage sur le campus ..
Dehors , beaucoup parlaient fort de l'ailleurs en guerre..
Sabrah et Shatilah pleuraient , la mode des képhiés ornait le col de chacun.
par connaissance de la Mésopotamie Antique
je fis une image , aujourd'hui disparue ..
le fait fut vite connu malgré ma volonté d'anonymat
les groupes femmes voulaient aussi profiter de mon trait.
Pour retrouver ces moments difficiles . tout est disparu ...
Mais Apocalypse now et l'Amérique du Viet- Nam déferlait en musique sur nous :
" Sugar Magnolia " était sur toutes les lèvres , Jefferson Airplaine passait à la capitale :
un" train " de 2CV et de 4 L nous emmenas au seuil de l'Olympia...
j'offrais un tee shirt à Jerry Garcia"
C'était le début des " concerts"... et l'approvisionnement de 33 à L'Open Market
Platines et amplis entre les jambes nous rentions en France .
Sandales de cuir et robes indiennes dans les bagages ...
Des Beatles jusqu' à Dylan en passant par Donovan et les Kings.
Le plaisir tournait nos têtes sans autre substances toxiques
D'autres musiques ajoutaient leurs pages ; B Ferry , B.Eno etc..
et le dingue anglais David Bowie et les Stones faisaient partie du package .
( beaucoup d'entre eux avaient le même cursus artistique que moi )
Le graphisme revenait ...sur la gamme.
Puis Jo Cocker" the " Best" hurla la violence des sentiments
" you are the beautiful"..
Les épisodes se suivent et se nourrissent ; jusqu'au Constructivisme allemand
" Moderne" en gestation française trouva "l'écoute" de Kraftwerk à Dusseldorf ,
Josko Rudas approuva nos recherches et nos projets graphiques .
Quelques milligrammes d'écoute furent diffusés puis oubliés .Notre Exagone n'était pas prêt..
Mary ne lacha pas les notes de crayon et de couleurs.
Le temps de l'histoire nous éloigna les uns de autres.
Les parfums anglo-saxons se firent communs, et s'effritèrent.
.
09 août 2015
Communications
Notre esprit est large , mais souvent désorganisé...
Nos neurones sont installés en cocon
dans une valse difficile à dénouer.
11 juillet 2015
Je t'écris une lettre
Une lettre , que tu liras peur-être
Je sais que tu me lis , mais le train est parti
Survivante je le suis , après tout tant pis ...
Il n'y a pas de bon moment , tu peux me dire merci..
Pas une seconde ni une minute avec toi,
c'est ta planète qui a fait loi....
Le présent est aussi élégant que toi ,
Pour moi c'est le respect ,mais c'est sans problème
quand on décide que l'on aime .
Dans le livre d'heures , les saisons passent,
je cherche une rime mais cela me déprime
Persuadée qu'il me reste un peu de ta tendresse
ce sont les mots que je t'adresse .
08 juillet 2015
Aller de livre en livre
De page en page, ça je le sais bien , chanter mes souvenirs amers
c'est difficile le choix d'un écrit , pourtant je connais
bien les mots des maux...
Aujourd'hui je me nomme Demo , et je glisse sur la loose..
comprendra qui voudra , lister toutes les villes ou j'ai mis les pieds..
tous les lieux effacés que j'ai aimé ou j'ai aimé à tout jamais ...
Nous avons des milliards de neurones qui enregistrent tout cela ,
personne ne suit notre tour du monde à la poursuite de drôles d'idées ...
de chaque seconde en solitaire sur la planète Terre
01 mars 2015
combattre ..marcher, respirer ,s'oxygéner.
Je dois y retourner, la croix rouge ? la cure ?
quand mes jambes s'emmèlent,au lever d'un siège,
j'ai envie de pleurer ,vous ne savez pas ce que c'est
La tête lourde , les yeux qui se ferment.. je me sent gourde
Parlez moi s'il vous plait, mes cheveux ne repoussent pas
Il faudra en parler à qui ? circulation stasée ou sclérosée, idées bloquées
je ne sais pas c'est comme ça.
.Aujourd'hui j'ai essayé un joli haut d'autrefois...ça ne me va plus je le glisse dans le sac à jeter je ne ferai plus jamais cela.
La joliesse s'éteint , les traits se crispent , mes mains voudraient bien montrer leur don ,
autour de moi ,on s'en fout de cela .
Calée, bien assise , je gonfle la poitrine respire amplement
pas un bruit ...seul un vague un cliquetis de clavier discret
Bon, je vous laisse c'est la fin de journée ..
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